‘ _ 58 LETTRES MISSIVES trie qui despendra de vous, tant pour la ruine evidente que de telles nouveaultez causeroient à la dicte abbaye et ordre de Cisteaux, et les ` ‘ divisions qui y adviendroient chascun jour, que pour l’interest que cela apporteroit à cesm Couronne et à mon auctorité. Je prie Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. Escriptà Saint-Germain-en~Laye, le xxv_]° decembre 1666.
1606. —— 26 nncmisim. — IV“‘°. q Cop. — Archives de M. le marquis de la Grange. AU CARDINAL DE JOYEUSE.] Mon Cousin, Les entreprises que l’on faict par delà au prejudice de mon droict et auctorité meritent bien que je m’y oppose, comme . j’ay commandé au s" d’Halincourt de faire, à ce que le memorial pre- senté par Tambassadeur d’Espagne touchant l'o1:dre de Cisteaux ne soit receu de Sa Saincteté. Les religieux espagnols du dict ordre ` demandent d’avoir part à l’election du general, ou que le dict general n’aye plus de jurisdiction sur eux, et vous sçavés s'il est en possession du contraire depuis plus de cinq cens ans que le dict ordre a esté fondé par mes predecesseurs. C’est pourquoy je vous prie de vous joindre à Yinstance et opposition qu’y fera le dict s' d’Halincourt, et vous y employer de sorte qulà l'advenir il ne soit rien innove, et vous ferés chose qui me sera tres agreable : priant Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa tres saincte et digne garde. Escript à Sainct— • Germain engLaye, le xxv]° decembre 1606. HENRY. '
