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- 686 . LETTRES MISSIVES prions de toute nostre allection, tant en nostre consideration que pour, l’equité de leur cause, que vous embrassiés leur protection. Les s" i Jeannin et de Russy, qui sont pres de vous pour nostre service, nous ont desjà escript que leur avés promis toute Favorable assistance, et que rien ne sera faict pour les conliscations, sinon s’ils y soyent compris. Toutesfois nous vous en faisons encore ceste priere, pour vous tesmoigner que ferésen cela chose qui nous sera tres agreable , et dont nous nous revancheronstres volontiers aux occasions qui s`-en oiliri-ront. A tant nous prions Dieu, Tres chers et bonsamys, alliez et confederez, qu’il vous ayt en sasaincte et digne garde. Escript à A Paris, le Xljc jour de mars 1609; . _ HENRY. anuriar. 1609. - il ; mns., _ ‘ Orig. — Archives des Médicis, légation française, liasse 3. Copie transmise V V par M. le ministre de France à Florence ; i A MON NEPVEU GRAND DUC DE TOSCANE. À _ Mon nepveu, Ayant toute raison d’afTectionner Guillaume Langlois, s' de Genan, en mon pays de Dauphine, pour l’assistance et supplica- tion que m’en ont Taictes aulcuns mes plus speciaux serviteurs, je , vous escris ceste lettrepour vous prier, comme je fais, de l’avoir en. toute bonne et favorable recornmaiiclation, et commander que, pour l’amour de moy, il soit faict consideration au bon droict de ses pre- ` tentions en l’all’aire qui vous sera plus particulierement representée ; vous asseurant que je le tiendray à plaisir tres agreable, et que je m’en revancberay tres volontiers en aultre endroit : priant Dieu, mon nepveu, qu’il” vous ayt en sa saincte et digne garde ; Esoript à Paris, lc XIIIJC jour de mars 1609. ‘ . . HENRY. . y i A naomar.