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A - DE HENRI IV. ' i 683 _ advisé de vous depescher ce courier expres, sur le subject de la dicte dispense, vous trouverés encores icy le duplicata des dictes lettres, suivant lesquelles vous en parlerés incontinent à Sa Sainoteté, dema part, avec toute l’ardeur qu’iI vous sera possible, et m’envoyerés au plus tost la dicte dispense, pour la consommation du dict mariage. Et d’autant qu’elle pourroit estre retardée, à cause du caresme où nous entrons, pendant lequel il n’est pas permis de se marier, vous ne fauldrés aussy à en obtenir Pindulgence, ailin qu’aussy tost que la _ dicte dispense me sera rendue, je puissefaire passer oultre sans difliculté aucune. A quoy me promettant que vous vous ernployerés comme en chose que j’aH’ectionne grandement, je ne vous en feray la i presente plus expresse : priant Dieu, Mons" de Breves, qu’iI vous ayt en sa 'saincte et digne garde. Escript à Paris, le v° mars 1609.

HENRY.

_ BHULART. l " 1609. - 7; mas. - I". ` Orig. — B. I. Fonds Béthune, Ms. 90lO, fol. Ag. A MONS“ JANIN. CONSEILLER EN MON CONSEIL D’ESTAT, ESTANT POUR MON SERVICE EN HOLLANDE., ` Mons? Janin, Mon nepveu le prince de Condé, qui a nagueres contracté mariage avec ma cousine la duchesse de Montmorency, en- voyant `presentement en Flandres ce gentilhomme trouver mon cousin le prince d’Orange, son beau-frere, pour l’en advertir, je vous escris ceste lettre allin qu’aux occasions q ui s’en presenteront vous l’assistiés et favorisies de ce qui dependra de vous, et vous me ferés service . i tres agreable : priant Dieu, Mons' Janin, qu’il vous ayt e11 sa saincte . - . et digne garde. Escript à Paris, le v1_]° jour de mars 1609. ‘ " HENRY. saumur. — I 86.