— A 1609. —— 3 Mans. — IIf“°., A
Orîg. — B. I. Fonds Béthune, Ms. 9140, fol. 66.
u A MON COUSIN LE CARDINAL BORGHESE.
Mon Cousin, Le maria e ue mon ne veu le rince de Condé
I S (I P P
a nagueres contracté du second au tiers, et du tiers au quart degré de
consangujnité avec la damoiselle de Montmorency, [ille de mon
cousin le duc de Montmorency, pair et connestable de France, ayant
besoing de la grace et dispense de Sa Saincteté, pour estre passé `
oultre à la consommation d’icelluy, comme je sçay que vous pouvés
grandement favoriser la dicte dispense, je vous escris ceste lettre pour
vous prier d'y apporter toute la facilité et promptitude qui deppendra
de vous, estant chose que j’ay fort a cœur, pour les raisons que vous
declarera le s' de Breves, mon ambassadeur, en vous asseurant que
je me revancheray des bons olïices que j’y attends de la continuation
de vostre affection. Je prie Dieu,'mon Cousin, qu'il vous ayt en sa
saincte et digne garde. Escript à Paris, le nf mars 1609.
‘ HENRY. __
_ i I BBULÀBT.
_ 1609. — 5 Mans.
I Orig. — B. I. Fonds Béthune, Ms. 9lZ10, fol : 67. I .
i A MONS“ DE BREVES,
cossnumnn mv mon cousmr. n ¤smr mr Mos Aumsswnun A nom :.
I Mons" de Breves, Par la depesche que jevous ay Iaicte, au dernier `
_ ordinaire, party depuis deux jours, je vous ay envoyé la lettre que
' jicscris à Nostre Tres Sainct Pere le Pape et au cardinal Borghese, _
pour la dispense du mariage que mon nepveu le prince de Condé
a nagueres contracté, du second au tiers, et du tiers au quart degré
' . de consanguinité _avec la damoiselle de Montmorency. Depuis, ayant,
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LETTRES MISSIVES
