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me LETTnEs Missivss ` conseil que j"ay donné aux dictes provincesdenteiidre aux dicts traic- _ ^ tez ; et si les Espagnols rompent sur ce subject, comme ils seront seuls auteurs de la dicte rupture, et qu’elle adviendra par leur laulte, ils i encourront et meriteront aussy tout le blasme et reproche des maux , qui en succederont. Cependant je desire que vous croyés, et le faciès ' entendre aussy à nos bons amys et alliez_de par delà, que je 11'aban- donneray en ce cas les dictes Provinces Unies en la dellense de la i icause pour laquelle ils seront contraincts de rentrer en guerre, d’au- I ~ tant plus qu’elle sera devenue plus juste par si bon debvoir, auqu_el i ` ils se seront soubmis par mon conseil, pour l’esviter et mettre la Clirestienté en repos. Je prie Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa saincte garde. Escript à Paris, le xxiiif jour de janvier i1609. _ , *_ HENRY. ' l609. — 26 JANV11 :n. . . ü Orig.—B. I. Fonds Béthune, ir 9020101. 3-,. ~ l i P A MONSR DE BREVES, _ _ • CONSEILLER IEN MON CONSEIL D'ESTAT ET MON AMBASSADEUB A ROME. i l\/lons' de Breves', Ayant nagueres .l’aict pourveoir à l’evesché _ d.’Evreux, par la resignation du cardinal Duperron, le s’ Pericard, conseiller en ma court de parlement de Ptouenl, maintenant qu’il en a pris possession, il ne pourroit pas tenir les doyenné, chanoinie et — ., prebende de l’eglise cathedrale de Ptouen avec le dict evesché, s’il ' n’estoit dispensé à ce faire par Nostre Tres Sainct Pere le Pape. Au moyen de quoy, comme je scay que le dict Pericard a cy-devant ‘ dignement remplv ceste place en la dicte eglise, maintenant qu’il est necessaire qu’il la retienne encore par la grande experience qu'il a acquise aux affaires du clergé de Normandie, où il est` necessaire, , « `¤ Q ' Guillaume Péricard avait été, en Tévêché d`Évreux avec le cardinal du . ' _ outre, grand-vicaire de Yarchevêque de Perron, devenu archevêque de Sens en Rouen, et abbé commendataire de Saint- 160,6. Il mourut en 1613. Taurin. Il échangea cette abbaye contre