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' DE HENRI IV. 673 ' union et intelligence en la Germanie entre les princes d’icelle non alliez ny confedcrcz dci la maison d’Austrichc‘ pour la manutention et conservation de vos libertez menacées- diversement. Elles ont eu pour principal but vostre propre utilité, à laquelle neantmoins _j’ay esperé ` de participer comme vostre bon et asseuré amy- et allié. C’est pour- quoy je me suis rejouy quand _i’ay sceu que mon cousin l’electeur i i I palatin, auquel jlay souvent laict et reiteré la mesme exhortation, 4 avoit entrepris ce bon œuvre, qu’il y avoit ja donné quelque achemi- I nement avec les aultres princes qu’il y a conviez, et qui ont declaré ` estre contens dly entrer, ainsy que vous avés pu entendre. En suite _ de quoy _i’ay aussy redoublé envers vous les mesmes admonitions et sollicitations, saichant combien vostre intervention pouvoit faciliter I et favoriser ce dessein. Or j’ay appris de vostre lettre du Vlle du mois de novembre dernier passé, la response que vous avés Iaicte sur ce subject au comte de Solms, que mon dict cousin l’electeur palatin y avoit lors envoyé vers vous pour cest ellect, et les raisons motivées _ d’icelle. Sur quoy je n’ay à vous dire aultre chose, sinon que je veux croire que vous en avés ainsy usé pour le mieux, recognoissant ' que vous pouvésestre encore plus utile au public et a vous—mesmes, _ suivant l’ordre remarqué par vostre lettre, que si vous embrassiés de plain sault le party que le dict comte de Solms vous a proposé ; et [_ . A neantmoins que vous n’avés délaissé de donner par luy à mon dict cousin l’electëur toutes asseurances de vostre aliection à la dellense ‘ _ de la cause commune ; de quoy je ne doubte point que mon dict cousin et les associez d’iceluy nlayent receu consolation et contente- ° ment. Pour moy, je vouslrepeteray que j’ay telle fiance en vous ct ay tant esprouvé vostre prudence et bonne intention, que _i’approu- _ veray tousjours vos conseils et actions en toutes choses, et mesme- p A ment en celles qui importent au bien commun et ai la libertégerma- nique', que _j’aIl’ectionne avec vous et comme vous, tant en qualité de vostre Iidelle amy et bon voisin et allié, que comme interessé en icelle. ' ` É En cliillres, comme llautrc endroit en italique, à la page suivante. ‘ LETTRES DE HENRI IV.—VlI. . I .