pour me tenir adverty des occurrences qui concernent le public et
le bien de mon service en particulier, jusqu°à ce que j'en aye autre-
ment ordonné. Mais je suis d’advis que prealablement, aprés la re-
ception de la presente, vous liaciés doucement sçavoir que vous aves
ce commandement, afin de les intimider, et convier d’estre plus cir-
conspects à me rendre ce qui me convient et que j’ay tousjours at-
tendu de la bonne et fraternelle amitié du dict roy. Vous prendrés
donc garde qu’il ne se passe rien en ceste action au desadvantage de
ma dignité. Sur quoy, je prie Dieu, Mons' de la Boderie, qu’il vous
ayt en sa saincte garde. Escript à Paris, le xxnf jour de decembre
1608.
s ne Nnurvirrn. 1608. —— 23 nÉc’EMBaE. — II"". Orig. — B. I. Fonds Béthune, Ms. 9020, fol. 38. ` i A MONS" DE BREVES. coussxrnnn riz Mon cousnu. D’ESTAT' nr Mon Aueassinuun A noms. Mons' de Breves, Je vous ay cy-devant commandé de reprendre la. poursuicte que le s' d’Halincourt avoit faicte auprés de Nostre Tres Sainct Pere le Pape, pour l’accés à l'evesché de Thoul en faveur de Charles de Lorrainel, second fils de mon nepveu le comte de Vaude- ’C’est-à—dire pourfairenommer cejeune il épousa l'aînée en 1621, et par ce ma- prince coadjuteur de Jean de Porcelet, riage, puis par l’abdication du comte de qui avait remplacé Christophe de la Vallée Vaudemont son père, devint duc de Lor- sur le siège de.Toul, et qui mourut en raine en 162lt, à la mort du duc son 1 62li. Mais ce fut son frère puîné, Nicolas- oncle et son beau-père. Lui-même, dix ans Francois de Lorraine, troisième iils du après, se démit de ses états en faveur de » comte de Vaudemont et de Christine de son frère, Nicolas François, qui, après Salm, qui remplaça en 1625 Jean de Por- avoir joint au titre d’èvêque de Toul celui celet. Car Charles, dontilest ici question, de cardinal, avait quitté l'état ecclésias- ne persiste point dans l`état ecclésiastique. tique et avait épousé Claude de Lorraine, Le duc de Lorraine son oncle, beau- sa cousine, sœur de la duchesse Femme frère de Henri IV, 11'ayant que des filles, de son frère. Mais cette démission n'eut
