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• C DE HENRI IV. i 653 visions apostoliques requises et necessaires en soyent expediées sui- vant les supplications et memoires qui en seront presentez par delà à Sa Saincteté ; et ce faisant, vous me Peres service bien agreable : et sur ce, je prie Dieu, Mons' de Breves, vous avoir en sa sainote garde. Escript à Paris, le x1_]° jour de decembre 1608. HENRY. ma romzum. 1608. — 23 1>ÉcEM1snE.—l". i ' Imprimé. — Ambassades de M. de la Boderie en Angleterre, t. IV, p. l23. [A M. DE LA ÉODEBIE.] Mons' de la Boderie, Je suis marry que vous vous trouviés en la mesme peine que l’année passée‘, à l'occasion de ces ballets dont ja il se murmure par delà; car telles rencontres sont tousjours fascheuses entre ministres de princes amys, mais surtout en l’estat ou sont à present les afiaires publiques, et en temps que l'union et bonne in- telligence sont tres utiles au bien et advancement d’icelles. Neant- moins, puisque c’est chose resolue, à laquelle il y a moins de blasme de rechercher expedient devant que de s’y engager, que de s’y laisser surprendre et, possible, embarrasser honteusement, je vous diray que je persiste en la deliberation que je vous fis scavoir l’année _ derniere sur semblable subject : qui est que si vous jugés et pres- _ sentés qu’en ce faict ma dignité et reputation soyent interessées, vous faciès entendre à ceux qu’il sera besoin, avoir de tout temps com- mandement de moy de me venir retrouver plustost que de souffrir qu’il soit diminué chose aucune du rang qui m’appartient. Et de faict, si vous recognoissés que sur ceste declaration ils ne se mettent en devoir de vous donner contentement, vous prendrés congé du roy de la Grande-Bretagne et de ses principaux ministres, laissant seule- ment vostre secretaire, selon qu'il est accoustumé d’estre pratiqué, ' Voyez ci dessus les lettres des 20 janvier 21 février et 16 mars