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[1608. —vEns LA rm DE NOVEMBRE.]

Orig. autographe. — Biblioth. de l’Arsenal, Mss. Histoire, n° l79, t. II. • .

[A LA MARQUISE DE VERNEUIL.]

Quant vous refusés de faire ce que je vous prie, toutes vos belles paroles ne me satisfont point ; je les- treuve tousjours contraires aux effects. Ce n’est pas d’asteure que j’ay ceste opinion ; mais vos deportemens m’y confirment de plus en plus. Pour le _jubilé‘, vous le pourrés aussy bien faire avec vostre curé qu’icy, car il est general. Je vous donne le bonsoir et vous baise les mains.

[1608.]-- 2 DÉCEMBRE. _

Orig. autographe. - Cabinet de M. le général comte de la Loyère.

A MON COUSIN LE DUC DE SULLY.

Mon amy, Encor que je vous aye par lusieurs fois faict co-noistre et à m’ le chancelier, tant à bouche ue ar escr1 t, mon intention estre portée à faire rendre la justice aux officiers de mes finances, sur le reglement qu’ils m’ont fait supplier faire faire de leurs taxes, toutesfois, d’autant qu’ils me font entendre q u’on n’y a point encores travaillé, je vous fais ce mot pour vous dire que le plus diligemment que vous pourrés vous y faciès satisfaire, de telle sorte que cela apporte de l’acceleration au recouvrement des demers des dictes taxes, et qu’elIes se facent, s’il est possible, sans non valeurs ny subjects de plainctes. A Dieu, -mon amy. Ce 1_]° decembre, à Sainct-Germain en Laye I.

HENRY.

Ce jubilé fut publié le 6 septembre 1608. Il commença à Paris huit jours avant le temps de l'Avent, et dura quinze jours.

Au dos est écrit de la main de Sully : « Le Roy, du 2 décembre 1608, touchant la réformation des taxes des financiers.