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DE HENRI IV. 635 [1608. — 28 OCTOBBE1.j — II"". Imprimé. — (Economies royales, édit. orig. III, ch. 25. [AU DUC DE SULLY.] Q Mon amy, Je ne vous ay sceu rendre plus lost response. Je vous diray donc que vous me faictes et ferés tousjours plaisir d’alI’ec— tionner ce qui touche mad° de Verneuil et mad° de Moret. Pour le faict de Conchine, mandés-moy s’il n’importe point que je le face, car je m’en feray sçavoir gré à sa femme. Pour m" de Fervaques, ' j'estois de mesme advis que vous, mais il est hors de danger, Dieu mercy. Pour les dons que l’on me veut demander, s'ils y viennent, p je suivray vostre eonseili Pour ce qui touche la ruine des eaux2, Dieu m'a baillé mes subjects pour les conserver comme mes enfans ; que mon conseil les traite avec charité. Les aumosnes sont tres-agreables devant Dieu, particulierement en cest accident ; j’en sentirois ma conscience chargée ; que l’on les secoure de tout ce que l'on jugera que je le pourray faire. J’envoye m' de Souvray visiter mad° de Montpensier. Mon lils de Vendosrne sera icy vendredy. Je finir y, vous asseurant que je vous aime bien. HENRY ‘ Cette date nous est fournie par un et les peuples qui y ont interest sont de- ancien manuscrit des Clüconomies royales. venus si appauvris par cest accident, que (Voyez ci-dessus la lettre du 23 octobre à s’il ne plaist à V. M. les secourir en les Sully.) deschargeant des tailles et‘les assistant ’ Ceci est la réponseàcet. endroit d'une d’une bonne et grande somme. pour les lettre de Sully, du 25 z « J'ay receu lettres reparations plus pressées et necessaires, . de tous costez des villes et bourgs estans il faudra qu’ils abandonnent tout et lais— ‘ sur la riviere de Loire, où les ravages sont sent leurs maisons desertes et leurs terres si estranges et les ruines si grandes, que en friche. » c'est chose effroyable de les ouir compter ; _ ‘ 80.