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olli - ' LETTRES MISSIVES . intention. Ils seront advertis en leurs provinces du dict choix par leurs dicts deputez, et par ce qui leur en sera mande de ma part ; et d’autant que _i’espere vous revoir bientost, la presente ne contiendra aultre chose : priant Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa saincte , et digne garde. Escript à Paris, le x_|° jour d'octobre 16082.

HENRY.

l ne NEUFVILLE. ‘ _ 1608. — 12 ocronnn. l Imprimé. — (Economic : royales, édit. orig. t. III, ch. nl ;. _ [AU DUC DE SULLY.] Mon Cousin, Je vous ay escript de ne vouloir choisir les deux de- putez, du nombre de six qui ont esté nommez par ceux de l’assem- blée, sans vostre advis ; c’est pourquoy j’attendray que vous soyés auprés de moy pour m’en resouldre, joinct qu’il me semble qu’il en sera usé lus di nement et honorablement de cette fa on. Par mesme P S ç . nioyen, nous parlerons du temps que durera leur deputationàet con- sidererons s’il sera à propos ou non de la retrancher. Venés donc au plus tost, et que chacun se retire chez soy, ainsy que je vous ay . mandé. J’ay veu la lettre que vous avés escripte au s' de Villeroy sur ce qui se passe en Hollande, et ay receu depuis par Lambert celle de _ laquelle vous l’avés chargé. Quand vous serés auprés de moy, _i’ad— » viseray ce que fauray à faire. Je faisois estat de partir demain pour aller à Fontainebleau, mais l’advis que nous venons de recevoir, de Yextremité de maladie en laquelle est tombée la duchesse de Lor- raine depuis ses couches, sera cause que je netarderay encore un jour ou deux, à cause de l'afHiction qu’en reçoit mon cousin le duc de Mantoue, à laquelle ma femme et moy participons grandement. Je i ’ Au dos est écrit de la main de Sully : Fassemblée à Gergeau pour choisir les ' ¤ Le Roy. du 1 1 octobre 1608, pour deputés par mon advis. 1608. » '