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LETTRES MISSIVES


1608. ——18 SEPTEMBRE. Orig. - Archives des Médicis, légation française, liasse 3. _Copie transmise par M. le ministre (J6 France à FlO1‘CIlCC A MON ONCLE LE GRAND DUC TDSCANEÈ Mon Oncle, Je vous escris ceste lettre en faveur du chevalier de i Lamy, qui commande à une tartane sous le chevalier de Beauregard, general de vos gallions ; et pour ce que le dict de Lamy appartient a aucuns de mes serviteurs que je desire gratiiier, comme vous le ju- gerés capable de vous faire service, je vous prie aussy l’avoir en toute bonne et favorable recommandation aux occasions qui se presente- ront de l’y emp_loyer : et sur ce je prie Dieu, mon Oncle, qu’il vous ‘ ayt en sa saincte et digne garde. Escript à Monceaux, le XVIIJB jour septembre 1608.

HENRY.

Buurnnr. [l60`8. — — 2 1 SEPTEMBBE.] — I". Orig. autographe. É Biblioth. de l’A1 senal, Ms. Histoire, n° l79, t. Il. [A LA MARQÈTISE DE VERNEUIL.] Mon cher cœur, Je fus tout hyer empesché à la reception de m' le - duc de Mantoue, qui est certes un honeste prince et le plus courtois du monde. Je pense le mener mardy à St-Germain. Nos brouillons sont bien alertes et me font sonder de tout costé. Ces femmes sont fort mauvaises ; mais ils ne treuvent plus d’oreilles à ma femme pour eulx, qui me demanda des nouvelles de nostre fils avec soin, et qu’elle croyoit que vous en auriés este bien en peine. ll y a long- temps qu’elle ne vous avoit nommée sans rougir, que ce coup là, car elle ne monstra nulle emotion, et parlasmes longtemps de toutes ces brouilleries. Je me porte bien, Dieu mercy, vous aimant plus que vous ne faictes à moy, car c’est sans restriction ny modilication A, U,