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pour vous dire que vous me ferés service tres agreable de laisser le s' de Breves bien instruict de ce que vous trouverés importer au bien de mes allaires, la vice-protection desquelles fentends estre commise D ~ au cardinal Seralin, et en ‘cas que sa santé ne luy permette d’y vac- quer, au cardinal Delfin, suivant les lettres que je luy en escris. Et me remettant au dict s' de Breves de vous faire part des autres occur- i rences, je vous asseureray que je vous sçay tres bon gré de la bonne . assistance que vous luy avés rendue à son arrivée, ou je soeus que ' toutes choses se sont passées convenablement, et qu’e’stant tres satis- taict de l’aH’ection que vous nfavés tesmoignée en tout ce qui s’est ol`- fert par delà pour mon service- et contentement, vous serés le bien _ venu et receu, comme le merite la bonne souvenance que _j’en veux avoir. Je prie Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en salsaincte et digne garde. Escript à S*-Germain—en Laye, le xx° jour d’aoust 1608. ‘ HENRY. saumur. ` [1608.] —— 23 Aoûr. i U Orig. autographe. — B. I. Fonds Béthune, Ms. 9077, fol. 15. ' A MON COMPERE LE CONNESTABLE DE FRANCE. Mon compere, Je vous prie de tenir la main qu’il soit imposé à Fassemblée des estats de Languedoc, qui se tiennent en ceste année presente, la somme de dix-neuf mille neuf cent quatre-vingts tant dlescui, enlaquelle le syndic general de mon pays de Languedoc a esté condamné à cause du taillon, tant pour le courant que les arre- rages du passé, et faire imposer et l/ever toute la dicte somme en l’année prochaine, sans la diviser sur plusieurs, d’autant que faict estat de ces deniers pom les mettre dans mes collres et les employer en choses que je vous diray_lorsque vous serés pres de moy ; mais je vous prie d’all’ectionner cela autant que vous desirés
