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, i ° 594, LETTRES MISSIVES ' d’icelle au college des Jesuistes de la Fleschel ; mais ayant depuis peu advisé sur ce qui m’a esté remonstré aulcuns de mes serviteurs, de faire arrester par delà ceste expedition, je vous escris ceste lettre, alin que vous empescbiés qu’il en soit obtenu aucune chose de Sa i Saincteté jusqu°à ce que vous en ayés aultre nouveau commandement de moy ; à quoy m’asseurant que vous tiendrés la main, je ne vous en feray la presente plus expresse : priant Dieu, Mons' de Breves, qu’il vous ayt en sa saincteet digne garde. Escript à Paris, le vf jour i d’aoust 1608. HENRY. P saumur. J [1608.— — VEBS LA MI-AOûT.l— -l'°. i ' i Orig. autographe. — Biblioth. de l’Arsenal, Mss. Histoire, n° 179, t. I L [A LA MARQUISE DE VEHNEUIL.] Mon cher cœur, Je arrivay arsoir à cinq heures, Je n’ay treuvé nulle alteration ; mesmes la Lisardel n’a faict nulle demonstration à aulcun de ses parens. Bonnœuil, qui estoit venu le matin, vouloit arler à ma femme de mes vo a es de Verneuil. Elle lui dict : « Le Bo P Y g Y a toute puissance, je n'en veulx rien sçavoir. » Elle a en cela suivy le conseil de m' de Seuylly, de rompre tous les discours que l’on luy en voudroit faire. Nous partirons vendredy d’icy ; si vous voulliés venir jeudy au soir, _j’aurois ce bien de vous voir devant que partir. Je re- mets cela à vostre volonté. Aimes-moy bien, mes cheres amours ; je vous donne le bonsoir et mille baisers partout. l Voyez ci-dessus les lettres du 28 février etidu 9 'avril. ‘ C'est—à-di1 elaLèzarde. Henri1V, dans la duchesse de Nevers, fille du duc de cette correspondance familière, designe Mayenne. _' sous ce sobriquet de Lézarde ou Couleuvre _