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vin h AVERTISSEMENT. I ' de laire valoir les hommes distingués dont ellelvoulait ac- quérir_l’inlluence.'La manière dont les aliaires du clergé, en- ` traînant souvent des complications de grave conséquence, se i traitaient à la cour de Rome, cette grande école des négo- ciateurs, où la France était représentée alors avec tant de supériorité, peut aussi être étudiée à fond dansles riches développements que reçoit ici une partie si importante de la —' ' correspondance. ‘ ’ _ . La provenance et la transmission de ces anciennes copies, A contemporaines des originaux, sexpliquent facilement. La ‘ haute fortune et le crédit ou parvint, en 1607, M. de Sillery, qui, déjà garde des sceaux, non-seulement succéda a M. de Bellièvre comme chancelier de France, mais qui, dans lespèce d’ombre où se maintenait alors M. de Villeroy, dirigea, osten- siblement du moins, les principales négociations, permettent _ de lui attribuer le recueil de ces copies..E.nsuite plusieurs al- a liances des Le Lièvre avec les Brulart ont dû entraîner la com- munication et la transmission réciproque des papiers domes— ` tiques de cesdeux anciennes familles du Parlement. Gest ainsi que ces documents, datant de l’entrée du. xvi1° siècle, seront ~ _ parvenus, à titre héréditaire, jusquà M. de la Grange, sans ‘ sortir des archives de sa maison, mais sans y avoir jamais attiré ' l’attenti'on d’un oeil aussi doctement exercé. - Déjà, par Yinvestigation des archives du duc de la Force, ' son beau-père, il avait enrichi d’une quantité de lettres im- A portantes cette correspondance royale : coincidence singulière, qui me fait un devoir de réunir ici monsieur et madame de la Grange dans des remercîments si bien mérités ; espérant pouvoir miacquitter aussi, à la fin de tout l’ouvrage, envers les ` _ autres donateurs qui l’ont diversement enrichi. ' j