DE HENRI IV. 579 et y ayant demeuré buict ou dix jours pour ouir et depescher le dict don Pedro, je resouldray ou aller passer le reste du mois, soit à Monceaux, soit à Sainct-Germainï. C’est ce que _i’ay à vous dire pour ceste fois. Sur ce, je prie Dieu, mon Cousin, vous avoir en sa saincte garde. Escripta Fontainebleau, ce xx° juillet 1608.
’ saumur. l608. — 23 JUILLET. Cop. - B. I. Fonds Béthune, Ms. 8965, fol. 15; et Saint-Germain-Harley, Ms. 255, pièce 9: i [A M. DE BREVES.] Mons' de Breves, Vous avés esté informé en termes generaux, par vostre instruction, de certaines ouvertures d’alliances et mariage avec le roy d’Espagne et ses enfans, qui m’ont esté faictes depuis quelque temps, et mesmes devant que le cardinal Barberin partist d’au prés de moy, tant de la part du'Pape que du duc de Lerme', par la voie du J s' de Barrault ; et _i’avois respondu sur icelles que l’on me trouveroit tousjours prest d’entendre à toutes les propositions qui auroient pour but Paflermissement de la paix publique, pourveu que l’on ne desirast ` de moy condition qui ne fust boneste et contraire à ma foy et repu- tation, non plus qu’au bien de mon Royaume, ainsy que _i’ay souvent faict dire à Sa Saincteté, et ay moy+1nes1ne declaré à ses ministres et particulierement au dict cardinal Barberin à son depart d’icy. Depuis, ceste pratique a passé si avant par le soin que Sa Saincteté, comme pere commun, en a eu, que le roy d’Espagne a depesché vers moy don Pedre de Tolede, marquis de Villefranche, lequel arriva en ce lieu le XIXQ de ce mois, après avoir esté receu bonorablement par les principales villes de mon Royaume par où il a passé, et de moy, ainsy qu’il convient à l'amitié qui est entre moy et le dict roy et les , bonnes qualitez qui concurrent en la personne du dict don Pedre, ' Ce projet n’euI ; pas de suite, car bleau jusqu’au 28 de ce mois, età Paris nous retrouvons Henri IV à Fontaine- dans les premiers jours d'août. . 73- .
