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LETTRES MISSIVES

l608. — 2lL JUIN. ©I’lg — Biblioth. de la ville de Metz. Envoi de M. Clercx, bibliothécaire. [AU CARDINAL DE GIVRY.] p, ` . Mon Cousin, J’ay eu à plaisir d'apprendre par vostre lettre du XXIXC may, et par ce que _i’ay esté inio1 mé_d’ailleiurs, avec quelle alle- gresse a esté receue par delà la nouvelle de la naissance de mon fils le duc d’Anjou, et les rejouissances publicques qui en ont esté faictes, que _i’attribue à vostre bonne conduite et affection au bien et advan- tage de ma reputation. Aussy vous en sçay-je tres bon gré et de l’oHice de conjouissance que vous en avés faict avec moy, comme des ` bons offices que vous aves rendus en l’election du pere Ugonis en la dignité de general de l’0rdre de S* François. Et suis bien aise que celle de celuy des Dominicains ayt esté faicte avec le commun con- sentement des peres d_e France qui y ont assisté, et qu’il soit reco- gneu personne indifferente. Quant à l’advis que vous me donnés de Yaffection d’un des religieux du dict ordre, nommé pere Paul Ursin, _i'estime qu’il sera fort à propos de Yentretenir en ceste bonne volonté et l’asseurer qu’il esprouvera les effects de la mienne aux occasions qui s’en offriront. De quoy me remettant en vous, je prie Dieu, mon Cousin, qu’il’vous ayt en sa saincte et digne garde. Escript à Paris, le xx111]°jour de juin 1608.

HENRY.

q enutanr. _ p 1608. — 27 Juin. ‘ Orîg. — B. I. Fonds Béthune, Ms. 9020, fol. 1. ` A, MONS“ DE BREVES, cousmxtun au Mou consnn. n~nsu1~ ET Mou mnassinmun A nom. Mons' de Breves, Testimois que le s' d’Hallincourt, suivant les commandemens que je luy en avois faict, mettroit fin à l’union que