DE HENBI IV. (15 bien vous pouvés contribuer à l’eH’ect de nostre bonne et louable intention pour ceregard : nous vous en avons bien voulu escrire ceste lettre, aflin que, aux occasions qui se presenteront, vous favorisiés de vostre possible la manutention de nostre dicte amitié, la conser- vation de l’auctorité, splendeur et respect deus à nostre ambassa- deur, aiiec la liberté et franchise qu’ont accoustumé d’avoir par delà ceux qui ont residé pres la personne de ceux que nous y avons envoyez en pareille qualité que le baron de Salignac, sans permettre qu’il y soit à l’advenir rien innove à la legere. Car les plaintes quinous en ont esté faictes venant à continuer, il seroit impossible que nostre com- _ mune et parfaicte amitié n’en receust quelque alterationi A quoy nous promettant que vous vous employerés, nous vous asseurons que, si vous contribués à ceste nostre dicte intention ce que vous pouvés, i oultre que vous ferés chose digne de la charge que sa dicte Haultesse vous a commise, nous le tiendrons à plaisir bien agreable, et nous en revancherons tres volontiers, ainsy que le dict baron de Salignae vous fera plus amplement entendre de nostre part : priant Dieu, Tres illustre prince et nostre bon amy, qu’il vous ayt en sa tres saincte et digne garde. Escript à Paris, le xx° decembre 1606. '
1606. — 20 nncaninius. - - II[‘"°. 1 Orig. ~— Archives de M. de Couhé-Lusignan. Copie transmise par la société des Antiquaires de l'Ouest. i A MONSR DE FRESNES, eousimmm mv Mou coussin D’ESTAT er Mou mnassansua A vnmsz. Mons" de Fresnes, Le s' d’Hallincourt m’escrit par sa lettre du xv° du passé que Sa Saincteté est tres desireuse et disposée dlentendre à toutes les raisons qui peuvent procurer et advancer Yaccommodement du dif- ferend qui est entre Elle et les Venitiens, et que pour rendre plus de tesmoignage de ceste sienne inclination, Elle est contente de le faire en ceste façon : Premierement que les Venitiens, à ma priere et ins-
