Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome7.djvu/589

Cette page n’a pas encore été corrigée
572
LETTRES MISSIVES


mission, laquelle je vous prie luy delivrer lorsque vous serés pourveu du dict evesché de Metz, vous asseurant qu’ayant ce faict en particuliere recommandation, je vous en scauray tres bon gré, ainsy que vous dira plus amplement le dict s' de Marquemont. A Dieu, mon Cousin. Ce Xllljc juin,,à Paris.

HENRY.

1608. — lô wm. " Orig. — Biblioth. de la ville de Metz. Envoi de M. Clercx, bibliothécaire. i l [AU CARDINAL DE GIVBY.]

Mon Cousin, Encores que je juge que Nostre Sainct Pere le Pape ne veuille souflrir ce que j’ay entendu estre projetté de l’annexe du prioré de Layl, sis au diocese de Thoul, à la dignité de primat de _ l’eglise primatiale, naguere érigée en la ville de Nancy, dont le dict prioré est proche, au prejudice de l’abbaye de Sainct Arnould? de Metz dont il despend, et estant un des principaux membres d’icelle ; ne croyant qu’Elle trouve raisonnable d’en spolier la dicte abbaye pour en accommoder la dicte dignité, l'interest particulier que j’y ay, tant pour estre la dicte abbaye en ma protection avec et comme le general du pays Metzin, que pour les fondations et dotations de la dicte abbaye, procedée principalement de mes predecesseurs, m’obligeà la conserver en son entier, et les droicts, appartenances et dependances d’icelle, quelque part qulelles soyent ; ce que je suis bien resolu cle faire. Et parce que je scay que particulierement l’ordre de Sainct Benoict, duquel la protection vous est commise, en peut recevoir un - notable prejudice, je vousîconvie, mon Cousin, d’intervenir de vostre part en cest ailairc, et tenir bonne main, comme je mande à mon ambassadeur pres de Sa Saincteté de slemployer de la mienne, à ce ’ Lay ou Laye-Saint Cl1ristophe, à une il était né à Laye dans la dernière partie lieue et demie au nord de Nancy. du v1' siècle, et il y eut sa sépulture, ainsi ° Le fondateur de cette abbaye était que son fils, saint Clou. saint Arnould, bisaîeul de Charles Martel ;- '