DE HENRI IV. 571 I seroient reiusans ou dilayans de satisfaire au payement de leurs dictes taxes, ou que le dict le Roy seroit aucunement trouble ou empesché en l’eH’ect et execution de sa dicte commission, s’il n'y estoit appuyé de vostre auctorité, je _vous ay bien voulu faire la presente pour vous dire que vous ayés à y tenir la main, de telle sorte que promptement les deniers taxez susdicts soyent payez au dict le Roy par les quittances de mc Jean Maneau, dont il est porteur, sans permettre qu’il y soit apporté aucun retardement. Ciest chose que ïattends de vostre allec- tion accoustumée à ce qui est du bien de mon service : et pour cela . je ne vous en diray davantage que pour prier Dieu qu’il vous ayt, _ Mons' de Verdun, en sa saincte et digne garde. Escript à Fontaine— bleau, le x111_]° juin 1608. q
ne romania. [1608.] — 1lL Juin. — II". Orig. autographe. — Biblioth, de la ville de Metz. Copie transmise par M. Clercx, bibliothécaire. [AU CARDINAL DE GIVBY.] ' _ . . Mon Cousin, Je n’ay jamais doubté de vostre aflection à mon con- tentement, et les tesmoignages que vous m’en aves rendus en toute occasion me font attendre les eliects de la continuation d'iceux. Main- tenant que j’envoie par delà les cxpeclitions necessaires pour vous donner le tiltre de l’evesché de Metz, je desire que vous me remettiés la coadjutorie de celuy de Langres 1, pour en disposer ama volonté, l'un vous estant plus utile et honorable que l’autre. C’est pourquoy _j’ay commandé au s' de Marquemont d’en retirer de vous vostre de-l 1 Lorsque le cardinal de Givry avait de Metz, il fut obligé, par Yinsistanve du fait-sa soumission, après être resté des Boi, d’abandonne1; cette coadjutorerie, _ derniers dans le parti de la Ligue, qui, du reste, n’eût point répondu à ses Henri IV l'avait nommé coarljuteur de prévisions, puisque son frère ne mourut Charles d’Escars, son frère aîné, évêque p que deux ans après lui, en l6Il|, après duc de Langres. En recevant l`èvêcbé soixante-quatre ans de pontificat. . ’ 7-2 «
