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DE HENRI IV. 567 [1608.]- 7 wm. i Imprimé.- Cïiconomies royales, édit. orig. t. III, ch. an. C [AU DUC DE SULLY.] Mon amy, J’ay receu la vostre par Bullion. Le pere Coton retourna i hier, qui m’a dict ce qu'il avoit faict. Il a trouvé la mere et la fille adoucies, mais la grand—mere, le confesseur la Porte et les serviteurs I fort aigris ; qui me fait croire qu’il y a quelque jeu party que je n’en- tends point. Je le vous renverray demain, afin que vous, mess" Ie chancelier et de Villeroy Yinstruisiés de ce qu’il aura à laire. ll vous dira force particularitez qu’il avoit obmises en son dernier voyage, pour n’avoir eu le temps de les vous dire. Saniedy il parlera à elle et dimanche vous me despescberés quelqifun avec vos advis, pour, selon qu’il aura faict, me resouldre soit de m’en aller iundy à Paris ou de vous mander de me venir trouver jusqu’icy. Je me loue du procedé de m' d’Esguillon, pourveu qu’il continue, mais je ne Fais pas le mesme d.e m" de Guise', car il parle de cest afiaire à tout le monde et en tient de mauvais langages, et dit qu’il m’en veut parler, ce qu’iI n’a encore faict. Je crois que le chemin de la justice est le plus asseuré, mais il est beaucoup plus long, et Dieu veuille encore qu’avec cela nous leur puissions faire faire ce qu’ils doivent. A Dieu, mon amy. Ce Vl`]°jI1I‘D, à Fontainebleau. °

HENRY.

[1608.] — 9 JUIN. • Imprimé.- (Economics royales, édit. orig. t. III, ch. 21. [AU DUC DE SULLY.] iMon amy, J’ay entendupar m' de Bullion ce dont vous l’aviés chargé de me dire, sur quoy je le vous renvoye bien instruit de mes volontez, pour les vous faire entendre, ensemble toutes les particu- i