Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome7.djvu/580

Cette page n’a pas encore été corrigée

DE HENBI IV. 563 Maupou depesche au plus tost l’aH’aire que poursuit d’Ovelle tou- chant les francs-liefs et nouveaux acquesls de Languedoc, afin que l’arrest cy—devant donné en nostre conseil pour faire surseoir la levée qui slen faict soit revocqué. Vous sçavésque j’ay assigné sur les de- niers qui m’en doivent provenir ceux qui travaillent amon canal et parc de ce lieu, et de plus que c’est chose que j’afl’ectionne. C’est pourquoyu je vous prie de l’aH`<=::tionner aussy. A Dieu, mon amy. Ce ‘ dernier may, a Fontainebleau. ‘ HENRY. ‘ C |_ 1668.] —— 2 JUIN. Imprimé. — (Economies royales, édit. orig. t. III, ch. 2 z. H [AU DUC DE SULLY.] Mon amy, J’approuve la resolution que vous avés prinse ensemble de renvoyer m' l’evesque de Verdun‘. Je le verray donc et luy donneray toutes les plus belles paroles de quoy je me pourry ad- viser. Madame de Mercœur est veritablement en colere contre ses parens ; ce n’est pas à cause du consentement qu’ils ont donné, mais qu’ils font tout au contraire du conseil qu’ils luy avoient donné, a ceste beure qu’ils sont icy. lay appris certaines particularitez que je ne vous veux escrire et que je remets à vous dire la premiere lois que je vous verray. J'ay eu un accés de freîre qui 1‘n’a duré trente heures, mais ce n’est que du rhume, dont _j’espere, avec l’aide de Dieu, que ce ne sera rien. Je veux avoir plus de soin que je n’ay eu jusques icy à me conserver ; de quoy vous vous pouvés asseurer et que je vous ` aime bien. Bon’our, mon am . Ce 1 ° `uin, à Fontainebleau. J . Y J J

HENRY.

‘ Henri de Lorraine, évêque de Ver- table prépondérance dans les arrange- dun, dont il a déjà été question dans ments du mariage de sa nièce avec le notre correspondance, était frère du duc jeune duc de Vendôme. de Mercœur, ce qui lui. donnait une no- ' i 71.