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DE HENRI IV. 559 [1608.] — - 26 MA1.—lll‘“°. ` . Orig. — Archives des Médicis, Christine de Lorraine, liasse 5. Copie transmise ` par M. le ministre de France à Florence. A MA TANTE ET BONNE NIEPCE LA GRANDE DUCHESSE DE TOSCANE. Ma tante et bonne niepce, Je ne veux pas que le s' de Breves, conseiller en mon conseil d’Estat, que [envoye resider mon ambas- sadeur à Rome, approche si pres de vous sans que vous soyés visitée de ma part et entendies de mes nouvelles. Je luy ay doncques com- mandé de le laire, en vous envoyant ceste lettre, et de favoriser en i mon nom les alïaires que vous aurés par dela de toute la facilité et recommandation qu’il y pourra apporter ; de quoy je me promets qu'il s'acquittera selon mon desir et le vostre, et que vous me conti- nuerés vostre bonne volonté, comme je vous en prie, et Dieu vous avoir, ma tante et bonne niepce, en sa saincte et digne garde. Ce . xxvf may, à Fontainebleau. Vostre nepveu et bien bon oncle, .

HENRY.

1608. — 26 mx. - IV“‘°. Cop. — Biblioth. de la ville de Metz. Envoi de M. Clercx, bibliothécaire. [AU CARDINAL DE GIVRY.] Mon Cousin, Il ne sera pas besoing que je vous face long discours ` par ceste lettre, qui vous sera rendue par le s" de Breves, conseiller en mon conseil d’Estat, que [envoie resider mon ambassadeur à Rome ; car portant mes intentions avec luy, il vous les fera entendre. Il me suflira de vous tesmoigner que comme _j’ay tout contentement du ser- vice que vous me faictes par delà, je souhaite qu’il se presente autant d’occasion de le reco oistre comme "a de desir de vous voir con- _ sr .l Y _ tmuer en ceste inclination au bien de cest Estat. Je ne vous recom- — manderay point d'assister le s' de Breves en ce •qu’il aura à traicter