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DE HENRI IV. 555 dant à vue d’œuil. Puisque mes aH’ai1‘es ne vous permettent de partir A mardy, je le remets à vous, soit sur la En de la semaine on aprés les Iestes ; cependant employés bien le temps pour mon service. Quant _ à ce que vous me mandés touchant madame de Mercœur, il faut battre le Ier tandis qu’il est çhaud*. Cependant ceux qui vous disent que m' du Maine et sa l’e@ne y font ce qu’ils peuvent, vous trompent, et le vous feray voir par mon cousin de Rohan, que je vous de- pesche ceste apres disnée, car cela seroit trop long à vous l’escrire. A Dieu, mon amy. Ce xvif may, à Fontainebleau. l HENRY. ’ 1608.-19 MM. Cop. — Biblioth. de la ville de Metz. Envoi de M. Clercx, bibliothécaire. [AU CARDINAL DE GIVRY.] Mon Cousin, Tenvoye par delà le s' de Bourg-le~Roy, gentilhomme __ de ma chambre, pour essayer de ramener au s' de la Varenne, ge- neral des postes de France, le baron de Sainc‘te—Susanne, sonplils, party d’icy en intention de se faire capuchin ; car le dit de la Varenne est si aflligé de ceste resolution, que j’auray à plaisir de le pouvoir assister et soulager à ce besoing. Partant j’escris à Nostre Sainct Pere le Pape les lettres dont le dit Bourg—le Roy vous fera voir la copie, pour supplier Sa 'Saincteté d’interposer son auctorité, afin d’empescher le ' dict Sainete-Suzanne de prendre ceste resolution avant qu’il ayt veu u son pere, et luy commander d’auctorité absolue qu’il le vienne trouver ; et je donne asseurance à Sa Saincteté, sur la parole que m’en a donnée le s' de la Varenne, qu.`e s que le dict Saincte -Suzanne, estant par deçà, persiste en cestïsolutmn, je le renverray à Sa ' Saincteté, ou en tel lieu et endroict qu’il desirera, pour accomplir son vœu. A quoy je vous prie, mon Cousin, vous employer de toute " ‘ Il s'a,-gissait du mariage de mademoi- d'Estrées. Ce mariage, arrêté dès 1598, selle de Mercœur avi César de Vendôme, fut conclu en 1609. l’aîné des enfants du Roi et de Gabrielle ’70