DE HENRI IV. 553 [1608.] — 1 6 MAI. — II"‘°. p Imprimé. — œconomies royales, édit. orig. t. III, ch. 26.
- [AU DUC DE SULLY, ]
Mon am, uand vous me mandastes l’aultre `our ue vous aviés Y .l (I . assigné les premiers trois mois pour les bastimens de Monceaux sur une restitution de deniers que doibt le nepveu d’Argouges‘, je me donbtois qu’il en arriveroit ce qu’il en est advenu : c’est que luy ne pretendant les devoir, il feroit tout ce qu’il pourroit pour ne payer, I et ainsy les bastimens demeureroient. C’est pourquoy je vous prie d’y pourveoir promptement et de les faire advancer d’a1lleurs, à ce que jlay commandé, et les deniers que devra payer le dict nepveu de d’Ar- _ gouges serviront pour les remplacer. Car si vous n’en I’aites vous— I \ C, | O mesmes les diligences contre le dict nepveu de dArgouges, il ne se mettra en peine de payer ny m” de Fresnes de le presser, car ces gens ne se cognoissent point à cela. Mes enfans se portent mieux, L Dieu mercy, mon fils le Dauphin ayant Fort bien reposé ceste nuict, et se pourra lever ceste. apres disnée, de façon que les medecins croyent que ce ne sera rien. Pour ma fille, elle a encore un peu de fievre et de toux, qui fait craindre qu’elle ne couve la rougeole. Pour mon fils d’Orleans il se orte mieux u’il ne Iesoit, et s’en va amendant, • P (I Dieu mercy. A Dieu, mon amy. Ce xv_|° may, à Fontainebleau.
_ ' M. d’Argouges, dont le Boi cite ici était trésorier général de la reine Marie • un neveu, est Florent d’Argouges, sei- de Médicis. Son fils lui succéda dans cette gneur de la Motte—Grisy, de la Buisson- charge, et son petit-fils fut surintendant nière et de Noyon, second fils de Jean de la maison d’Anne d’Autriche, puis pre- d'Argouges, seigneur de Morillon, con- mier président du parlement de Bretagne trôleur au grenier à sel de Vendôme. Il et conseiller d'état. . * ` O V - LETTRES DE HENRI I". — vII. 70
