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DE HENRI IV. B5! ‘ 1608. — 13 MA1..—llI'“°. Orig. — Biblioth. de la ville de Metz. Copie transmise par M. Clercx, bibliothécaire. À [AU CARDINAL DE GlVBY.[ Mon Cousin, .l’ay sceu par la depesche de .Valerio les derniers eliorts que vous avés laicts à l’endroit de Nostre Sainct Pere le Pape pour disposer Sa Saincteté à l’efYect de mon intention touchant l’evesl ché de Metz, et vous asseure que le s' dllallincourt, mon ambassa- deur, n’a obmis à me representer ceste fois, comme il a faict par les precedentes, avec quelle ferveur et sincerité vous vous y estes con- duict ; aussy en ay-je tout le contentement et satisfaction que vous sçauriés desirer, et le recognoistray bientost, tout ainsy que si Sa Saincteté nfeust accordé ce dont je luy faisois instance ; mais puisque cela nia pu estre, je me resous d’acquiescer. Et pour ce qui concerne 5, vostre particulier en ce laict, je vous feray entendre mes volontez ' par le s' de Breves, qui se doibt acheminer par delà en bref, ou plus tost par aultre voye : et cependant, je prie Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa tres saincte et digne garde. Escript à Fontainebleau, le Xlljc jour de may ICOS. [ IÃENBY. - mwiumr. [1608.]-- 15 MAI. ` Imprimé. — (Economies royales, édit. orig. At. III, ch. 22. [ N [AU DUC DE SULLY.[ Mon amy, Balagny s’est venu plaindre à moy que les partisans le veulent deposseder des greftes de Bourdeaux, dont il jouit long- temps y a. Et pour ce que je ne sçay si cela'pre_iudicieroit à mon ser- vice, pour ne me cognoistre en telle chose, je vous tais celle-cy pour vous dire que je seray fortaise que vous l’entendiés et le gratifiés en tout ce qui se pourra. L’on m’a dict que vostre fils a la petite ve- _