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DE HENRI IV. 549 " [1608.-12 MAI.]-Iœ. _ Imprimé. — (Economies royales, édit. orig. t. III, chap. 21, [AU DUC DE SULLY.] - I Mon amy, .I’ay receu ce matin vostre lettre touchant m' de Ven- tadour‘; il m’en avoit parlé quand je vous vis à'l’Arsenac, mais _i’0u- bliay de vous le dire. Je luy en respondis comme doit un maistre qui aime bien un serviteur. Madame de Ventadour en a parlé icy à ma femme, qui a fait comme moy et me l'a dict soudain. J’ay jugé par son discours que ce que l’on vous dit qu’elle vous vouloit du i mal, estoit faux. Envoyésmoy deux mille pistoles pour jouer, ce pen— dant que je me purgeray. Je commenceray mardy. Ma femme m’a tesmoigné une extreme joie de mon retour, qui m’a fort contenté. Mon fils d’Orleans a la iiebvre ; les medecins disent que ce n'est que des dents ; il en arrivera ce qu’il plaira à Dieu, duquel je trouve tout bon. Je vous donne le bonsoir.

HENRY.

[1608.]-- 12 MAI. -Il‘“°. i Imprimé. — CIEconomi¢s royales,. édit. orig. t. III, ch. 26. . [AU DUC DE SULLY.] Mon am, Je vous rie, suivant ce ue °a commandé à Zamet Y P (I J Y et la Varenne de vous dire de ma part, de faire bailler à madamoi— selle des Essars quinze cens escuz, sçavoir mille que je luy ay donnez et cinq cens à l’abbaye de Beaumont, où elle s’en va, et employer - ceste partie dans le premier comptant que vous ferês expedier au ' tresorier de mon espargne. A Dieu, mon amy. Ce x1_]° may, à Fon — tainebleau. I HENRY.