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i 5!1S LETTRES MISSIVES ` [1608.-10 MA1.]—l”. Orig. autographe. — Collection de M. F. Feuillet de Conches. . [A LA REINE.] ' Mon cœur, Je n’ay rien encores apprins de nouveau, sinon que la A royne Marguerite a battu hier Bajaumont 1, qu’il `s’en veult aller. Je seray retardé d’un jour 2, parce que m' de Villeroy ne vient que demain au soir. Madame de Mercure veut faire Yenrageeô, ce m’a dit m' de Sully. Je vous donne le bonsoir et un million de baisers. 1608.- IO MA1.—II'“°. Orig. — Papiers de feu M. le comte Roy. A MON COUSIN LE DUC DE BOUILLON. Mon Cousin, Ayant esté supplie par mon cousin l’electeur palatin et, ma cousine l’electrice palatine, de trouver bon qu’ils facent venir mon cousin, leur fils, à Sedan, je vous escris ceste lettre pour vous dire que je l’ay fort agreable, et que j’auray à plaisir que vous l’y receviés et traictiés comme mon propre hls, pour l’amitié que je leur porte. Je prie Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa saincte et ' digne garde. Escript à Paris, le x° jour de may 1608. HENRY. saunier. ’ Les ouvrages satiriques du temps nous plus en plus à la jeunesse de ses amants. ` apprennent qu’il étaitdela maison de Dur- ° D’après les lettres suivantes, le Boi fort ; mais ce n'est sansdoute pas le Bajau ne revint à Fontainebleau que le 1 2. mont dont il est question dans le premier “ Voyez ci-après la lettre du 2 juin, à volume de ce recueil. On sait que la reine Sully, où il est question de ce méconten- Marguerite, en avançant en âge, tenait de tement de la duchesse de Mercœur. V