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LETTRES MISSIVES
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et fidelement servy, comme vous en aves cognoissance, ayant, comme il est aisé à croire, esté persuadé de se faire capuchin, s’en est allé à Home pour s’y rendre, où le pere Ange luy a promis de luy donner l’hab1t. Vous Yerés chose qui me sera tres agreable d’empes—` cher qu’il ne soit receu, et en parler vous-mesmes plustost a Sa Sainc- tete et au general du dict ordre, et au pere Ange, si vous voyés qu’il en soit besoing ; leur faisant entendre de ma part que je vous ay É commandé (le le retenir chez vous, où vous le garderés jusqu`à ce que son pere ou son frere, qui sont en queste de luy partout, soit ' arrivé pres de vous, entre les mains desquels vous le remettrés. Mais . je vous prie d’afYectionner tellement cest aflaire, que l’on cognoisse que c'est chose que j’ay à cœur, comme j’en ay bien raison ; car les services du pere veulent que j’apporte tout ce qui dependra de IDC)', parce que de deux enl’ans’qu’il a, celuy-cy estoit destiné pour le monde et son aisné à l’eglise, de façon que s’il luy estoit retenu, il seroit privé de tout le support qu’il s'est promis, à la lin de ses jours, de ses enfans. A Dieu, lequel je prie vous avoir en sa saincte et digne garde ; _ Escript à Fontainebleau, le if jour de may IGO8. _ I i HENRY. • DE 1.0Mn1vm. ‘ Mon Cousin, vous sçavés comme j’aime Lavarenne, c’est pourquoy je vous prie allectionner cest affaire. ` , i 1608. —~ 2 MAI. — IIl“‘°. Cop. — Biblioth. de la ville de Metz. Envoi de M. Clercx, bibliothécaire.

  • • • [AU PAPE.] ‘ l

Tres Sainct Pere, Le desplaisir que nous avons de l’afHiction et uste douleur du s' de la Varenne, conseiller en nostre conseil d’Estat et general des postes de France, pour la resolution precipitamment prise • l Ce post-scriptum est de la main du Roi.