aidant, que je seray à Paris, ainsy que le_dict Fosseuse vous dira ; qui
sera cause que je ne vous leray ceste-cy plus longue, asseuré 'tousjours i
' que je vous aime bien. Je m’en rempttray donc à luy, pour prier
Dieu vous avoir, mon compte, en sa garde. Ce dernier avril, à Fon-
tainebleau.
— HENRY.
[1608.]*- 1°' mi. — I".
Orig. autographe. — Cabinet de M. le général comte de la Loyère.
i A MON COUSIN LE DUC DE SULLY. i
` 1 Mon Cousin, Sur l’advis que j’ay eu que l’on poursuit en mon oon-
seil le jugement du procès qui y est pendant entre le s' de Valier,
par moy cy-devant pourveu de la commanderie de Besault, en ma
vicomte de Marsan, et le s' de Saincte-Colombe, pourveu aussy d’icelle _
par la royne Marguerite, ma sœur, je vous fais ce mot pour vous
recommander la conservation de mes droicts, ayant escript à m' le
chancelier la mesme chose, aflin que de son costé il y tiennela main,
` comme chose que je desire et aflectionne. A Dieu, mon amy. Ce pre-
mier may, à Fontainebleau.
°. [l6()8.] — i" MAI. — ll°. Imprimé. — (Economics royales, édit. orig. t. III, ch. 21 . [AU DUC DE SULLY.] 1 Mon amy, Je seray samedy, Dieu aidant, à Paris, ma femme se `portant mieux depuis qu’elle a esté saignée, le pied dans l’eau, car U ‘ Au dos est écrit de la main de Sully : _ • Le Roy, du premier may 1608, pour la commanderie de Besault. » ' Cette lettre était de la main du Boi,~comme celle qui précède et celle qui suit.