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LETTRES MISSIVES

la peste en nostre ville, nous avons advisé de faire bastir pres les faulxbourgs de S* Laurent d’icelle un hospital, fondé sous le nom de Sainct Louys de Santé ; iceluy doter de plusieurs biens, revenus et com- _ moditez pour y refugier ceux qui se trouveront frappez de ceste con— tagion, et y faire construire une belle chapelle, qui sera dediée à sainct Louys ; et ne doubtant point que pour llelfect d’un si bon et louable dessein Vostre Saincteté ne contribue ce qui dependra de sa bonté, nous avons commandé au s' d’Halincourt, nostre ambassadeur, et en son absence à nostre cousin le gardinal de Givry, de requerir Vostre Saincteté, en nostre nom, de vouloir accorder au dict hospital de S* Louys de la Santé, plenieres indulgences perpetuelles en forme de jubile pour tous les iideles chrestiens de l’un et de l’autre sexe qui visiteront la dicte chapelle tous les ans, le premier dimanche imme- diatement aprés la feste St Louys, et y feront prieres avec devotion. suivant les memoires et supplications qui en sont presentées à Vostre Saincteté, laquelle, oultre la part qu’Elle aura au succés de si sainctes actions, nous fera plaisir tres agreable : prians Dieu, Tres Sainct Pere, icelle Vostre dicte Saincteté garder et preserver au bon regime, gou- vernement et administration de nostre mere sainte Eglise. Escript a Paris..... avril 1608. E HENRY. 1608. — 28 avan,. — Ill". Orig. —— Biblioth. de la ville de Metz. Copie transmise par M. Clcrcx, bibliothécaire. [AU CARDINAL DE GIVRY.] Mon Cousin, Estimant que le s' d’Hallincourt, mon ambassadeur, sera maintenant party de Rome pour retourner vers moy, j’ay com- mandé que l’on fist scavoir au s' de Marquemont mes intentions pour vous les communiquer, tant en ce qui concerne les dernieres depesches que j'ay receiies de mon ambassadeur, quîaux autres oc- casions qui se presenteront, affin d’avoir sur icelles vos bons advis et conseils, lesquels je me promets que vous continuerés à luy departir C i _