Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome7.djvu/545

Cette page n’a pas encore été corrigée
528
LETTRES MISSIVES


C — [[680.] 20 Avait. — II"". . Orig. autographe. — B. I. Fonds Béthune, Ms. 9076, lol. 1. ` Cop. — Suppl. fr. Ms. IOO9-2. A MON COMPERE LE CONNESTABLE DE FRANCE. ' Mon compere, .I’ay esté bien aise de ce que Peraut m’a demandé congé de vous aller trouver, aflin de vous faire ce mot par luy. Il vous dira comme je me porte bien, Dieu mercy ; et moy, que ma Femme ne sçait encore rien pour accoucher ; que mon fils d, OPI€3l1S a esté fort malade et en danger, mais maintenant il se porte aussy bien qu’il a jamais faict. Aussitost que ma femme sera accouchée je vous le manderay, et le jour que je me rendray à Paris, aflin que vous vous y rendiés en mesme temps, et que de là je vous ramenne icy, où il commence de faire beau. A Dieu, mon compere. Ce xxè avril, à Fon~ tainebleau. • HENRY. i . 1608. —— 22 avan., Orig. — Musée Britannique, Mss. additionnels, vol. 6873, fol. 101. Transcription de M. Delpit. A NOSTRE TRES SAINCT PERE IE PAPE. Tres Sainct Pere, Ayant pieu à Dieu, par la protection singuliere qu’il a prise de nostre Estat, le favoriser en sorte que de jour en jour l’on y voit fleurir et renaistre l’ancienne pieté, par le restablissement de la disci l ine re uliere en tous les ordres de reli ion, mesmes de uis P g g P peu d’années en l'ordre de S* Dominique, dict des Freres Prescheurs ; à quoy desirant tenir la main, considerans que les relormations ne peuvent estre bien establies ny entretenues, si Iles religieux qui s’y rangent ne sont separez des autres, et n’ont, sous le general de l’ordre, un chef de la mesme reformation pour la faire observer, et maintenir les dicts religieux en icelle, ainsy qu’il s’est jusqu’icy pratiqué es ref’or— . mations Iaictes de plusieurs ordres en ce Royaume, mesmes en la re-