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DE HENRI IV. 527 [ C , [1608. — 18 Avn1L.]—IV°. Orig. autographe. — — Biblioth. de l’Arsenal, Mas. histoire, n° 179, t. II. [A LA MARQUISE DE VERNEUIL.] Mes cheres amours, Je ne vous voyeray point donc qu’aprés l’ac- couchement de ma femme. J’avois desjà pourveu aux aH’aires— dont m'avés escript pour llabbé de Clugny ; il n’est point malade. Je m’en vais demain courre le cerf. Mon fils d’Orleans a esté fort malade au- _jourd’huy d’un fort violent accés de fievre, qui luy a fini par un grand vomissement ; il se porte fort bien asteure, comme aussy faict tout le reste de mon mesnage. Bonsoir ; mon cher menon, je te donne le bonsoir et te baise et rebaise un million de Fois. [1608.- 20 avan,.] — I'°. i [ Imprimé. — Qïconomies royales, édit. orig. t. III, ch. 20. • i [AU DUC DE SULLY.] `1 Mon amy, J’ay receu vostre lettre et l’ay considerée avec m' de Villero, à ui "a commandé de vous escrire la lettre ar où vous Y (I .l Y P _ recevrés nostre advis. Jovous diray seulement que le plus homme de ' bien de la race n’en vaut gueresî; Dieu veuille que je sois trompé. Mon fils, depuis le partement de d’Escures, eut encore un grand vo- missement ; du depuis il a tousjours amendé. Il a fort bien dormy ceste nuict, et est fort gay, et la Iiebvre du tout esteinte ; je suis aussy gay ce matin que j’estois triste hier. Je m’en vais voir des depesches d’Espagne et d’Angleterre qui arriverent hier. S’il y a rien qui me- rite, je le vous manderay et à m" le chancelier. HENRY. - ‘ Cette lettre était de la main du Roi. se plaignait beaucoup alors des fils du duc ’ Il s’agit des princes lorrains. Le Roi de Mayenne.