[1608.] — 15 Avnu,. — I". _
Imprimé. — œconomies royales, édit. orig. t. III, ch. 26.
[AU DUC DE SULLY.]
Mon amy, Vous scvés ma resolution pour la demoiselle des Essars
et la sienne. Il luy fault de l’argent pour s’acquitter-et pour partir.
Je luy ay cy-devant donné un oflice de maistre des comptes en Nor-
mandie. J’ay parlé au president de Motteville pour le faire verifier ;
c’est pourquoy vous luy en ferés delivrer la quittance, afin de vous _
descharger de ceste dcspense. J'escris à Montauban d’en faire l’ad—
vance, si vous le trouvés bon. A Dieu, mon amy. Ce xv° avril, a
Fontainebleau.
[1608. — 1 5 AVRIL.} ] — [Im?. Imprimé. - (Economics royales, édit. orig. t. III, ch. 21. [AU DUC DE SULLY.] Mon amy, J’avois seu par une lettre de la Borde la fortune qu’il avoit courue2 devant que la Varenne arrivast. Je suis d’advis que en parliés à M' du Maine, comme amy, de la facon que vous dira la Varenne, que _j’ay bien instruit, remettant à vous d’y adjouster ou di- _ minuer comme vous le jugerés. Le comte de Sommarive est un 'mauvais garcon et plus courageux que le prince de Joinville. Je pen- sois vous mander nouvelles de faccouchement de ma femme et avois ' Date fournie par un ancien manuscrit que ce jeune prince s'était aperçu qu'iI des (Economies royales. était chargé de l'épier dans ses galanteries ' Il avait failli être tué par le comte de avec Ia comtesse de Moret. Sommerive, [ils du duc de Mayenne, lors-
