y . DE HENRI IV. 519 O [1608.]- 13 Avait. -I'°. _ Imprimé. — (Economies royales, édit. orig. t. III, ch. 26. [AU DUC DE SULLY.] [ Mon amy, Le tresorier des bastimens a faict diüiculté d’acquitter les ordonnances que Zamet a faictes pour les trois mois passez des ouvriers qui travaillent icy. C’est pourquoy je vous fais ce mot pour ~ vous dire que vous luy commandiés de les acquitter ; et dans la lin de la semaine [espere de vous voir et avec vous le dict Zamet, auquel j’ay commandé de vous en escrire. Advisés à l’0rdre qu’il faudra tenir cy- aprés, et de, [lel faire observer pour ces trois mois passez. Commandes que les ordonnances soyent acquittées, afin que les ouvriers continuent leur travail. A Dieu, mon amy. Ce XllJ° avril, à Fontainebleau. [ . HENRY. [1608. —— 13 AVBIL1.l — II'". Imprimé.— (Economics royales, édit. orig. t. III, ch. ai. [AU DUC DE SULLY.] Mon amy, Jlay faict pour ce porteur ce que vous m’avés demandé pour luy ; c’est pour l’amour de vous, carje llavois promis à un autre, que j’ay contenté de belles paroles. Je crois que vous me plaignés ; _ le mal n’est pas si grand que Yimpression que l'on me baille, que 1°on ne m’aime point. Je remets au premier jour que je vous verray à i vous en dire davantage. J’ay veu le cordelier qui va en 'Espagne ; tous ses discours me confirment dans mon opinion, bien_qu’il m’ayt voulu - persuader que sans faulte la paix sera. Je pris hier un cerf avec beau- coup de plaisir, et me porte fort bien, Dieu mercy, vous aimant autant que vous scauriés desirer.
‘ Ainsi datée dans un ancien manuscrit des (Economics royales.
