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DE HENBI IV. 513 C 1608. — Aven., — IV‘“°. ' Orig. - Arch. du grand-duché de Hesse-Cassel. Imprimé. — Correspondance de Henri IV avec Maurice le Savant, p. 363. A MON COUSIN LE LANDGBAVE DE HESSE. Mon Cousin, Apres une longue et ennuyeuse attente de vos lettres, pour faffection que je vous porte et le desir que j'ay de sçavoir de vos nouvelles, j’ay receu celle du xx° fevrier le XlX° du mois passe, par laquelle vous m’aves represente la cause qui vous a faict dilferer de m’escrire ; de laquelle je demeure bien satisfaict, m’asseurant, s’il y eust eu occasion de ce faire, que vous rfeussies failly à vostre soin ordinaire de me tenir adverty de ce qui seroit venu à vostre cognois- sance concernant les affaires desquelles je vous ay cy-devant escript, et que vous aifectionnes pareillement pour lebien et advantage de la cause publique. J’attendray doncques d’en estre informé par vous, . quand vous en aures matiere ou jugerés aultrement qu’il en sera temps, prenant telle coniiance de vostre zele et sollicitude par les preuves diverses qu’en aves donnees jusques à present, à fadvancement de ce bon œuvre, que je m’asseure, vous ne laisseres eschapper aucune * ' opportunité que cognoistres pouvoir estre utile ; de quoyije me repose sur vous avec entiere asseurance ; ayant mesmes opinion que le retour de ceux que mon cousin l’electeur palatin et vous aves envoyez vers les Estats des Pays-Bas, vous donnera plus desclaircissement a ce qu’on devra esperer pour la reussite de la proposition qui a esté mise en avant, tendante à la defense et conservation de la cause commune, et à l’advantage et. contentement de ceux qui sont interessez en icelle ; saichant aussy qu’estes soigneusement adverty par vos gens qui sont en Hollande, de l'estat present auquel se retrouve la negociation entre les sieurs archiducs et les sieurs des Estats des Provinces Unies, je ne vous en diray autre chose, sinpn que l'isseue en est encore bien incertaine, et que les Espagnols ont beaucoup rabattu de l’esperance 1 qu’ils avoient conceue de la paix. Vous aves bien faict de conforter LETTRES DE HENRI IV. —VII.