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l608. — 8 Aven., ' i i Orig. autographe. - Biblioth. de l’Arsenal, Mss. histoire, n° l'79, t. II. [A LA MARQUISE DE VEBNEUIL.] Mon cher cœur, Ce ne sont point les devotions qui m’ont empes— ` ché de vous escrire, car je ne pense poinct mal faire de vous aimer plus que chose du monde, -mais c’est que je me suis trouvé si mal u’en sortant des services il me falloit au lit dem mort ; `et our cl Y P _ achever de me peindre, le jour de Pasquesl Je touchay douze cens cinquante maladesî et hier je pris medecine, qui ne nia pas, ce me semble, fort profité ; car il y a huit jours que je ne dors poinct, et le sang si eschaulié que je suis en perpetuelle inquietude. Demain, je seray saigne ; des le soir, je vous manderay de mes nouvelles. Bien des asteure° vous puis-je dire que vous estes mon cher cœur, que je vous baise un million de fois. [1608 —— g Aven., — I'°. Imprimé. — (Economies royales, édit. orig. t., IU, chap. 26.i [AU DUC DE SULLY.] Mon amy, Vous sçavés comme je desire que la damoiselle des Essars aille promptement en religion et comme elle y est toute resolue ; mais our ce ue `e crains u’elle retarde, à- cause d’un estat de maistre P ll .l, Cl .. des com tes à Rouen ue `e lu a donné our mettre ordre à ses P (I J Y Y P allaires, jay commandé à la Varenne, qui sçait que c’est,. de vous i aller trouver pour vous en parler, afin de me descharger au plus tost ‘ Pâques tomba cette année le 6 avril. nous l’avons déjà remarqué. Cette Élocu ° Henri IV touchait les écrouelles aux tion formant ainsi comme un seul mot, grandes fêtes. [ Henri IV la fait précéderici de l prépo- “ Pour : à cette heum, suivant une ma- sition dès. « nière d'écrire assez habituelle alors, comme
