Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome7.djvu/501

Cette page n’a pas encore été corrigée
l18l1
LETTRES MISSIVES


faire deffenses à vostre dict senat de Thurin de passer oultre au ju- gement du dict procès, vous asseurant que je tiendray ceste grace à _ faveur particuliere pour m’en revancher en toute autre occasion, ainsy que v’ous cognoistrés par effect : priant Dieu, mon Freire, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde, Escript à Paris, le xv" jour de janvier 1608. ` Vostre bon frere, ` _ HENRY. l608. — 20 mvvisn. Imprimé. - Ambassades de M. de la Boderie cn Angleterre, t. III, p. Si. [A DE LA BODEBIE, AMBASSADEUR EN ANGLETERRE.] A _ Mons' de la Boderie, L’ambassadeur de mon frere le roy de la _ Grande-Bretagne a desire estre ouy en mon conseil sur le subject ‘ des debtes qu’il pretend luy estre deues par moy, ne s’estant contenté d’en avoir souvent conferé et communiqué à part avec mes princi- ‘ paux ministres ; ce que je luy ay accordé volontiers. Mais il n’y a pas gagné davantage par les raisons qu'il a alleguées, qu’il avoit faict sepa- rement avec eux, auxquels _j’avois donné la charge d’en cognoistre et . les examiner bien ponctuellement. Il faict instance que j’entre en paye- ment dés à present d’une partiedes cinq cens tant de mille livres, de laquelle somme je demeure d’accord avec luy, devant que venir à _ _ liquider et verifier le reste ; ce que je n’ay voulu consentir, ayant esté informé par la verification qui a esté faicte de ce qui a esté cy-devant par moy fourny en Angleterre et aux Estats des Provinces -Unies, ainsy que vous verrés par les memoires qui accompagnent la presente, que le dict roy m’est redevable de quelque somme. Et d’autant qu’il y a plusieurs parties qu’il met en avant, et n’a peu duement verifier par les pieces qu’il a produites, et que je recognois neantmoin.s qu’en I aucunes il me demeure debiteur, je vous envoie la response que _j’ay ` esté d’advis estre faicte au memoire qu’il m’en a presente, que j’ay