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DE HENRI IV. 47] V [1607.] — XCIll“‘°. V . Cop. — Archives de M. le marquis de la Grange. I A [A M. UESDIGUIEBES.] i ‘ Mons" d’Esdiguieres, Ayant esté particulierement informé par le s' de Bullioni de tout ce qui s’est passé tant au dernier synode de Mon- telimart que aux aultres occurrences de par delà, je vous ay bien` voulu faire sçavoir par ceste lettre que je demeure tres content et satisfaict du procedé que vous y avés tenu, ainsy que [ay dict au dict de Bullion et qu'il vous fera plus amplement entendre de ma part. De quoy me remettant en luy, je prie Dieu, Mons' d’Esdiguieres, qu'il vous ayt en sa 'saincte et digne garde. ' HENRY. r _ [1607.] — XCIV"". ' Cop. — Archives de M. le marquis de la Grange. [A. .......... I ..... ] Mon Cousin, En l’année MDXLIII, le comte de Camerane s’estant ` marié en mon` pays de Dauphiné, et quelque temps aprés voulant _ venir querir sa femme et. son fils pour. les conduire en Italie, il fut 0 rencontré d’auleuns voleurs qui le tuerent luy et tous ceux qui l’ac- compagnoient. Cequi fait que les freres du dict comte s’emparerent incontinent de son bien et l'ont tenu jusques icy au prejudice de sa A veuve et de son fils, auxquels la succession en appartenoit legitime— ment. Cest pourquoy je vous escris ceste lettre pour vous prier de commander que restitution leur soit laicte de Vheritage du dict _comte de Camerane, et empesclier qu’il ne soit rien attempté en la per-` sonne du dict fils par ses oncles, afin qu’il puisse jouir pleinement et paisiblement des biens qui luy sont eschus par le decés du dict s' comte de Camerane son pere, et qu’il se puisse ressentir de l’efYect de la recommandation que je vous en Fais, à la supplication d’aucun