pays de Dauphiné, suivant les commissions que j’en ay faict expe-
dier, je vous escris ceste lettre afiin que vous faciès instance de ma
part, de la levée des dicts deniers, en lassemblée des s" des Estats
du dict pays, qui se doibt tenir en ma ville de Romans le x.x° de ce
mois ; car je ne puis qu'en esprouver beaucoup de retardement à mon
service, si la levée des dicts deniers manque d’estre resolue et exe-
_ cutèe en la dicte assemblée. Par tant vous tiendrés la main àz l'impo- _
sition d’iceulx, comme de chose que faffectionne, et vous me ferés
` service tres agreable. Je prie Dieu, Mons' d’Esdiguieres, qu’il vous
ayt en sa saincte et digne garde.
[1607.]-4- XClI“"’. — . — - Cop. — Archives de M. le marquis de la Grange. [A M. DÉSDIGUIÈBES.] Mons' d’Esdiguieres, Comme la verification de l’edict de creation des huissiers audienciers en chascun siege du ressort de ma court de parlement de Dauphiné importe grandement au bien de mon service, _ ne pouvant approuver les difficultez que ma dicte court apporte à la dicte verification, je luy en ay faict expedier un nouveau et bien ex- près commandement ; lequel desirant veoir sortir à l’effect, je vous escris ceste lettre, affin que vous faciés entendre à ma dicte court ce qui est de mon intention sur l’execution du dict edict, et l’y dispo- siés de telle sorte que je n’aye occasion d'y faire proceder par aultre ’ voye, comme je serois contrainct de faire si elle continuoit à y resister par quelques remonstrances,. que_ je tiens jà pour entendues ; vous asseurant que vous me ferés service tres agreable d’y contribuer tout ce qui despendra de vostre entremise. Je prie Dieu, Mons" d’Es- diguieres, qulil vous ayt en sa saincte et digne garde. _ HENRY.
