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DE HENRI IV. . hô'7 ville de Langres, pourivous prier de commander que restitution leur soit faicte de certains petits tonneaux, remplis de plusieurs especes, de la valeur de quatre mil escuz, que le dict deffunct fut porter en Allemagne par mon commandement, pour llachapt de quelques armes, du vivant de mon cousin le marquis de Dourlach, vostre frere. Mais comme le dict marchand est decedé sans en pouvoir avoir raison, ' maintenant que je suis adverty que vos officiers ont certaine cognois— sance du merite de cest affaire, et que Yun des enfans du dict def- funct s’en va par delà pour en faire la poursuicte, je vous en escris ceste lettre pour vous prier d’y faire consideration pour l’amour de moy, et commander que restitution luy soit faicte, comme de chose pleine d’equité et de commiseration. Je prie Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. A

HENRY.

[1607.] - LXXXVlI"‘°. Cop. — Archives dc M. le marquis de la Grange. _ [A M. LE BARON DE JEROTIN.] Mons' le baron de Jerotinl, Vous entendrés de ce porteur, qui mla rendu vostre lettre, l’ordre que j’ay donne touchant vos affaires, et le desir que _j’ay d’y faire pourveoir à vostre contentement. (Test pour- l ‘ Ce personnage, cité assez fréquem- Bodolphe.M.deBaugy, résident de France ment dans la correspondance politique du àPrague, écrivant de cette ville, le 22 mars temps, est plus souvent appelé le baron 1608, a M. Phélippeaux, Tentreticnt de Cl1arles’deZiérotin (ou Zèrotin, Chérotin, l’attitude hostile prise par l’arcl1iduc Ma- Sché rotin). C`était un homme d`état, te- thias et le baron de Liechtenstein contre le nant un rang considérable en Moravie. commandant des forces impériales en M0- Grand partisan de Henri lV, il était venu ravie, et il ajoute, en chiffres, à la fin de en l59l, avec une suite nombreuse, se cette lettre (chiffrée en grande partie) : joindre En ce prince qui assiégeait Rouen, « Le baron Charles de_ Zerotin, qui est et il resta près d’un an avec lui, l'aidant, bien cogneu de S. M. est joint, à ce que non—seulement de ses armes, mais de sa j'entends, au dict sieur de Lieschtenstein bourse, malgre les défenses de Yempereur en ces affaires de Mo1 avie.1> L "5g.