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ûôll D LETTRES<MISSlVES ' ` la perte qu’y ont nagueres faict les marchands de ma ville de Rouen ; et comme ce n’est pas la premiere plaincte que j’en ay eue de vous, je n’ay pas aussy oublié de commander qu’il en fust faict instance de ma part, et ce mesmes que quand on a cotté et faict voir aux sieurs Es- tats les aucteurs des dictes depredations, ils en ont faict faire jus- _ tice, et m’en a esté rendu compte par celuy qui est maintenant pres d’eux pour mon service. C’est pourquoy, quand vous serés bien par- i ticulierement informé de celles mentionnées en vostre dicte lettre, vous m’en donnerés advis, allin que j’y face pourveoir par Yeutremise ` de mon auctorité, laquelle je seray bien aise de contribuer en toutes occasions pour le bien et soulagement de mes subjects et l’aH’ermisse- il ment du_ commerce, la liberté et seureté duquel je_desire leur faci- liter : et n’estant la presente à aultre effect, je prie Dieu, Mons" de la Court, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. N ` l HENRY. _ [160.7.] -- LXXXll“‘°. ° I Cop. — Archives de M. le marquis de la Grange. [A M. DE LA COURT.] U Mons' de la Court, Le secretaire d’Espague qui reside pres de moy, m’ayant fait presenter une requeste dont je vous envoye la copie, tendant,à luy faire delivrer aulcunes des informations faictes par mes ofliciers à l’encontre d’un nommé Gabriel de Costa, Portugois, pri- i sonnier en 1na ville de Rouen, pour avoir chargé quelques barils de monnoye forgée en Hollande sous le coin du roy son maistre, lesquels u il adressoit à Sainct-Jehan de L_uz à ses correspondans, pour de là I les faire transporter en Espagne, je vous escris ceste lettre aflin que _ vqus m’inforniiés au plus tost du contenant de la dicte requeste, me donnant advis de ce que vous jugerés à propos d’estre faict sur icelle, ainsy qu’il se doibt en semblables occasions, et vous me ferés service ‘ tres agreable. Je prie Dieu, Mons' de la Court, qu’il vous ayt en sa ' saincte et digne garde. HENRY. _