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LETTRES MISSIVES
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[ L607. ] - XLVIII". « l Cop. - Archives de M. le marquis de la Grange. l ’ [A M. DU VAIR.] l Mons' du Vair, Desirant faire venir avec les aultres ouvriers qui sont à la manufacture que j’ay faictestablir à` Paris, un Espagnol et deux de ses serviteurs, que j'ay sceu estre retournez de Constanti nople et se trouvera present en ma ville de Marseille, au logis d’un nommé Ostagier, d’autant que ce sont personnes qui ont la reputation de travailler bien en or et en soye, façon du Levant, je vous escris ceste lettre afin que vous les disposiés à me venir trouver en ma dicte ' ville de Paris et leurdonniés adresse pour cest effect ; ou bien ayés soin de les y faire conduire au plus tost, et vous me ferés service tres agreable : priant Dieu, Mons' du Vair, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. ~

HENRY.

' [1607.] —— XLlXm°. Cop. — Archives de M. le marquis de la Grange. i [AU COMTE DE JOIGNY.] Mons' le comte de Joigny, J’ay resolu, pour certaines considera- - tions qui regardent le bien de mon service, de faire donner liberté à tous les Turcs qui, venans de Flandres, et passans avec passeport par .mon Royaume, ont esté retenus en mes galleres, _et à ceux de Florence aussy, mais pour cy [entends seulement aux plus inutiles d'entre eux et moins habiles à porter le travail. Et ayant advisé de les faire com duire et nourrir jusques en Barbarie par le secretaire Pietrequin, que j’envoye presentement par dela pourcest effect, je vous escris ` ceste lettre aflin que vous les luy faciès incontinent consigner en con- formité de mon intention, sans y apporter aucune longueur, remise ny . ' difliculté ; à quoy me promettant que vous y obeirés, je ne vous en .