I 432 . LETTRES MISSIVES vous escris ceste lettre pour vous prier, comme je fais, de le vouloir recevoir chevalier à vostre premier chappitre, et luy conferer, si faire se peut, une des places de reserve du cbappitre precedent, sinon une de celles duprocbain ; vous asseurant que, comme jaime et all’ec— V ' tionnele dict s' de Vardes, qui estlun de mes plus lideles servi- teurs, je letiendray à plaisir tres agreable pour m'en revancher en aultre endroict. J e prie Dieu, mon Cousin, qu'il vous ayt en sa saincte et digne garde, . . _ (HENRY. \ [1607.]-XXXIX‘“°. Cop.—Archives de M. le marquis de la Grange. [AU GRAND PRIEUR DE CHAMPAGNEZ] Mens' le grand prieur de Cbampagne, Je vous envoye une lettre que j’escris à mon cousin le grand maistre de Malte, aflin qu’il re- çoive pour page le fils du s' d’Argenteuil et l’ayt pour liamour de moy en toute bonne et favorable recommandation. Par tant, je vous prie la faire tenir à la premiere occasion, et assister de ce qui des- pendra de vous le dict d’Argenteuil, pour luy moyenner ce qu’il de- . Ã sire de la faveur de mon `dict cousin, et vous ferés chose qui me sera tres agreable : priant Dieu, lVIons' le grand prieur, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde., - .
Cliantelou, clame de la Bosse. Il fut fait pour s`êti‘e trop mêlé aux intrigues des chevalier des ordres en 1619. maîtresses du Roi. I ` ’ Ce ne peut être que René du Bec, le En 1636, Benédu Bec, qui avait suc- second des deux fils du précédent et cédé a son père dans le gouvernement de • l d'Hélène d’O. Devenu l’aîné, en 1616, la Capelle, n'ayant pu défendre cette place après la mort de son frère, il aurait quitté contre les Espagnols, fut condamné a mort l’ordre de Malte pour se marier ; car ce par contumace, après s`être soustrait par fut l'année suivante qu'il épousa la com- la retraite à la colère du cardinal de Bi- tesse de Moret, ancienne maîtresse dep chelieu ;mais,à§avénementdeLouisXIV, Henri IV. Leur fils aîné fut en évidence à il obtint une déclaration pour sa justifica- la cour de Louis XIV, d’abord par sa grande tion, par lettres patentes du 1 li juillet 1 6A3. faveur, puisipar la disgrâce qu'il encourut Il mourut en 1659.
