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DE HENRI IV. A13 nostre part d’en accorder au dict Fouquet la gratification de l’annate, comme nous l’en prions et requerons tres allectueusement, en asseu- rans Vostre dicte Saincteté qu’oultre que la grace sera employée en subject digne de la meriter, nous nous en revancberons par toutes sortes d’observances en l’endroict de Vostre dicte Saincteté, ainsy` que luy dira plus specialement nostre dict ambassadeur : prians pieu,. Tres Sainct Pere, qu’icelle Vostre dicte Sain_cteté il veuille maintenir et préserver longuement et heureusement au bon regime et gouver? nement de nostre mere saincte Eglise. ` Vostre devot ûls,

HENRY.

` - [1607.]—XV°. Cop. L- Archives de M. le marquis de la Grange. i [ AU PAPE. ] I Tres Sainct Pere, La mauvaise vie que menent le peu de religieux i qui restent maintenant en l’abbaye de Sainct-Mesmin-les—Orleans 1, de ' l’ordre de Sainct-Benoist, et le regret que nous avons à en entendre si souvent les plainctes, joinct au desir. singulier que nous avons de voir restablir pendant nos Forces en l’Eglise de Dieu parmy nostre Royaume ce que non seulement l’injure des troubles y a alteré, mais aussy le desordre qui y est arrivé par la trop grande licence de ceulx _ qui ont abusé de leur profession, comme ont faict les dicts religieux, nous font esperer que Vostre Saincteté aura bien agreable la priere que nous avons recommandé au s' d’Hallincourt, nostre ambassadeur, luy faire de nostre part, d’establir en la dicte abbaye, qui est du dict ordre de Sainct—Benoist, les religieux de la congregation des Feuil- lans, du consentement de m' François de la Rocbefoucaultî qui la ‘ Ils n’étaient plus que huit. i dans ses abbayes, et qu’il étendit même ’ C’est un des prélats français qui ont beaucoup au delà, ayant obtenu, en 1622, laissé le nom le plus vénéré, par le zèle un bref du Pape pour réformer toutes les persévérant qu’il mit à établir la rélorme abbayes de France. Il était, en 1607, abbé