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DE HENRI IV. lt07 quelle à l'honneur de Dieu luy sera plus tos_t en recommandation que de proficter du revenu d’icelle ; car je sçay qu’il en sera fort curieux, et qu’y estant aidé et conforté des moyens possibles, Sa Saincteté participera au contentementque _i’auray et au merite qui reussira de la reparation et restitution de la dicte abbaye en son premier estat. C’est pourquoy, comme la ruine en est notoire et bien recogneue de . tout le clergé de France, j’escrivis il y a quelque temps à Nostre Tres Sainct lîere le Pape, pour en faire expedier les bulles gratis. Mais la poursuite en ayant esté par vous differée jusques a ce qu'en eussiés aultre commandement de moy, je vous escris ceste lettre allin que vous en faciés maintenant toute instance à Sa Saincteté au .temps ' et à l’occasion que vous jugerés plus à propos et convenable pour faire reussir çeste gratification selon mon desir, faisant entendre à Sa dicte Saincteté que la seule considération du service divin et la con- ` Hance que j’ay que fintegritéi du dict arcbidiacre y sera grandement . utile, me meut la requerir ali ceste grace, que je tiendray à plaisir . particulier, oultre le bien et advantage que la dicte abbaye en"rece - vra. Par tant, employés vous en conformité de mon intention, comme pour chose que _j’ay fort à cœur et que je tiendray de vous à service ° tres agreable : priant Dieu, Mons' dllalincourt, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. . HENRY. . ` i [1607.] — IX'". Cop. - Archives de M. le marquis de la Grange. ['A M. DHALINCDUBT.] Mons' d’Halincourt, Je vous ay cy-devant escript en faveur de l’ar- chidiacre de Reims, mon predicateur ordinaire, auquel _i’ay conferé l’abbaye Sainct Jean de Laon, plus pour y voir restablir en bon estat ce que les guerres y ont entierement ruiné, que pour luy tenir lieu d’aulcun bienfaict ; et parce que jusques icy le gratis des bulles que U je desire_ pour la dicte abbaye ne luy a esté accordé, vous ne faul-