Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome7.djvu/422

Cette page n’a pas encore été corrigée

DE HENRI IV. — [105 mation du monastere S‘° Glossine de Metz, selon l’institution et an- ` cien ordre d’iceluy, frere Laurent Bernard, religieux de S* Estienne de Nevers, docteur en theologie et prieur du college de Cluny de Paris ; et parce que j’all’ectionne la dicte reformation, et que je sçay u’il slen ac uittera à mon contentement, vous vous em lo erés en Y P Y conl’orm1té_de mon intention, et Je le uendray à service tres agreable. _ Je prie Dieu, Mons' d’Hallincourt, qu’il vous ayt en sa saincte et di ne arde. g g HENRY. . [1607.] - Vltm. ' Cop. -- Archives de M. le marquis de la Grange. [AU PAPE.]_ i ` Tres Sainct Pere, Comïne nous n’avons jamais rien eu en si parti- . culiere recommandation que de voir restablir et fleurir en nostre Royaume la gloire de Dieu, specialement parmy les personnes ecole- siastiques, qui doivent servir d’exemple de probité et religion, aussy ne désirons-nous espargner pour cest ellect auloune chose qui des- pendra de nous. (Test pourquoy, recognoissans le besoing qu’a le . 'monastere de S‘° Glossine de Metz d’estre reforme, pour la mauvaise vie que menent les abbessel et religieuses d’icelluy, nous avons com- C ' Louise, bâtarde de la Valette, ab- et Yautorité royale, car cette réformation besse de Sainte-Glossinde de Metz, était de Sainte-Glossinde, que réclamait déjà fille du duc d’Epernon. Il fallait qu’elle Henri IV comme urgente, nfétait pas en- eût poussé très-loin le scandale de ses dé- core accomplie au commencement du _ règlements pour que Henri IV les signalât règne de son Éretit-[ils ; et nous lisons dans aussi fortement, malgré les ménagements les savantes tudes de M. Floquet, sur la- excessits qu’il ne cessait d'avoir pour son vie de Bossuet, tous les obstacles qu’eut père. Cette abbaye est une de celles ou à surmonter ce grand homme, lorsque l'on voit le mieux Yinlluence pernicieuse jeune encore il fut chargé de cette mission du pouvoir etde Yexemple d’abbesses d’un dillicile, en 1663, au temps de Louise de rang élevé, qui persistaient avec une au- Foix, qui, en succédant à la longue ad- daee inouïe dans leurs désordres, en con- ministration de Louise de la Valette $8 tinuant à braver impunément, durant de tante, avait continué les scandaleux dé- longues années, Fautorité ecclésiastique portements de cette abbesse. i