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J ‘ Ã rt . 28 LETTRES MISSIVES tunée et plus puissante à leur faire recognoistrc leur debvoir ; ce que je suis d’advis de luy laisser essayer, tant par Pesperance que j’ay que cela rendra mon auctorité plus recommandable en son endroict, que par le peu d’occasion qu’Elle m’a donné de m’en eschaufler davantage jusqu’à ce qu’Elle voye et discerne clairement et ingenuement la dil`- ference qu'il. y a entre ma procedure et celle des aultres. J’ay escript le mesme au dict s' d’Halincourt, et lu a commandé de re resenter V Y _Y P à Sa Saincteté e `e ne ouvois utilement n di ement resouldre (lu J P Y en uel e chose, e `e n’a e veu, l°1ssue de ce vo a e de ce don Fran- (I qu (lu J Y Y È _ cesco de Castro, a rés le nel "adv1sera ce ue `e ourra faire lus P (I J Y (l J P Y P commodement pour la fin à laquelle _j’aspire et plus honorablement, pour ne m’y engager que bien à propos. Aussy que je me promets que mon cousin le cardinal de Joyeuse se pourra rendre sur les lieux en mesme temps, et recognoistre avec vous à Venise, et à Home avec le dict s’ d’Halincourt, ce ui sera lus ex edient de faire our le (l P P P bien de cest aH’aire ; pour lequel vous n’aurés nouvel ordre de moy, que le dict don Francesco n’ayt accomply sa charge envers la repu- blique, ou que son voyage ne soit rompu, m’ayant esté mande qu’il attendoit encore quelque commandement d’Espagn, e. Car aultrement `e serois tousours en irresolution, et em lo erois our neant ma ` J J P Y P peine avec mon auctorité, puisque Je vois Sa Saincteté si fort resolue d’es rouver ceste vo e, ui sera rem lie d’art et de dissimulation et _ P Y (l P peut estre de menaces fieres, qu1 n’esmouveront guere ce senat a s’ac— commoder à leurs instances. J'ay opinion que le dac de Savoye suivra en cela les volontez et mouvement du dict roy d'Espagne, ny ayant point d'ap- parence que cecy le puisse faire separer des interets par lesquels il est _ joinct avec le dict roy, et que la declaration d’une guerre pourroit de beaucoup accroistre. J L’on m’a escript que la flotte des Indes est enfin arrivée à Siville, chargée de la valeur de neuf millions d’0r, desquels il n’y en a guere que deux au roy d’Espagne. Ses partisans seront consolez par ceste venue, qui se trouvoient ja bien empeschez, aussy bien que le mar- quis Spinola, aux affaires de Flandres, où la laulte de payement à