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LETTRES MISSIVES


et lihertez de Teglise gallicane, le privilege de donner des dates du jour de l’arrivée des courriers a esté retranché aux Francois depuis deux ou trois ans, et par ce moyen sont reduicts à la forme des Es— pagnols, pour raison des benetices qui vacquent par resignation, je vous envoye les memoires qui m’en ont esté présentez, ailin qu, es~ tant bien particulierement informé du merite de cest aiiaire, vous liaciés toute instance à Sa Saincteté pour le faire restablir en son ' premier estat et ordre ; _car ne veulx pas soulirir qu’il soit rien entre- pris SUI` l’auctorité des privileges qui sont acquis par delà à mes sub- . jects, du temps de mes predecesseurs, et qui y doibvent estre sous- tenus de Yappuy de mon nom et credit. Advertissés-moy de ce qui sera reussy du commandement que je vous fais par ceste lettre, et s’il sera besoin que je fortifié la poursuicte que vous en ferés de quelque _ aultre plus particuliere recommandation? Je prie Dieu, Mons' d’Ha— lincourt, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. i HENRY. [1607.] —— IIIM. E i Cop. — Archives de M. le marquis dela Grange. p i [A M. l?`HALlNCOUBT.] U Mons" d’Halincourt, J’ay dejà escript par plusieurs fois au feu Pape Clement et à Sa Saincteté en faveur de Yexpedition des bulles de l’evesché de Chartres, pour m'“ Philippe Huraultl, à ce qnfelles luy fussent accordées gratis, tant pour le ressentiment que _j’ay des ser- vices qui m’ont esté rendus par le feu chancelier de Chiverny, son pere, que pour la considération particuliere du dict Hurault, que _i’es— ‘ Philippe Hurault, troisième fils du sacré qu'en cette armée 1607. Il réunit les i chancelier de Chiverny et d'Anne de abbayes de Pont-Levoy, la Va1asse, Boyau Thou, sœur de 'Fhistorien, était né en mont, Saint Père de Chartres et Saint- 1579. Il avait été nommé évêque de Char- Florent Bonneva_I. Il fut premier aumô- tres en 1599, à la mort de son oncle ma- nier de Marie de Médicis, et mourut en I ternel, auquel il succéda ; mais il ne fut 1620. _