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LETTRES MISSIVES
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que jay esté ; mais si je fais cela, je luy veux dire moy-mesme. Hier au soir, tout tard, il arriva des depesches du president Jannin par homme expres. C'est pourquoy je vous depeschê ce courrier expres pour vous dire de vous rendre icy mardy ou mercredy prochain, au plus tard, avec m' le chancelier, d’autant que sur ceste despesche, et pour d’autres allaires importans à mon service, je veux y prendre resolution ; et n’amenés personne avec vous, cr je ne vous retien— dray icy que deux ou trois jours au plus. A Dieu, mon amy. Ce di- manche xv11_]° novembre, à Fontainebleau, à trois heures aprés midy. g i HENRY. [1607.]- ig NovEMenE.—I °. _ Imprimé. — (Economics royales, édit. orig. t. Il I, ch. 16. _ ° [AU DUC DE SULLY.] - Mon amy, Je suis bien marry cle vostre alliiction, laquelle je viens d’apprendre par cellel de m’ du Laurens, auquel j’ay commandé de vous aller trouver en diligence et apporter tout ce qu’il sçait et est de ' son art pour la conservation et santé de vostre fils’, ne vous aimant pas si peu que, si je pensois que ma presence y l’ust necessaire, que je ne vous allasse rendre ce tesmoignage de mon affection. Hier je vous avois depesché un courier par lequel je vous mandois de vous rendre icy avec m' le chancelier demain ou mercredy, pour ce que _ je voulois avoirvostre advis sur quelques depesches, apportées par Saincte-Catherine, du president Jannin ; mais la maladie de vostre iils fait que je trouve bon que vous dilleriés vostre partement encore pour deux jours, voire davantage s’il en est besoin ; ce que vous ferés i entendre à m' le chancelier, comme aussy je luy escris. A Dieu, mon amy. Ce XIXe novembre, à Fontainebleau.

HENRY.

‘ C'est-à dire : par la lettre. deux aînés. Il était né en 1597, et avait eu 2 Sully perdit cet enfant, le troisième pour parrain Henri IV, qui voulut le nom- de son second mariage, comme déjà les mer César comme le duc de Vendôme.